IMPRESSIONS

Sur le lac Tana

Je sais, je vous ai abandonnés pendant une semaine, mais j'ai passé tous mes apès midi au travail, même quand je ne pensais pas y aller, et parfois les soirées ! Dur !

 

 

Comme hier, on attend ...

 


Les bateaux
Remarquez les deux qui sont coulés, à gauche
Rassurant ? 

 

 

On a embarqué !

 

On est partis sur le lac Tana, plus grand lac d'Ethiopie  (3 630 km² environ 70 km en largeur et 80 km en longueur). Deux couples, un enfant, une baroudeuse et nous quatre. Julie choisit tout de suite son camp, elle passe à l'avant avec les "autres". On s'en fout ! 

Et c'est parti pour une traversée de deux heures et demie en direction de la première île sur laquelle nous devons débarquer. Marie et Maline qui sont sensibles au mal de mer (une des deux est sensible à tous les moyens de transport; pour l'instant, il n'y a que sur ma moto qu'elle n'est pas malade, et heureusement, car lorsqu'elle est dessus, je suis devant et je conduis !!!!). Donc nous naviguons et alternons périodes de somnolence, de dodo et de temps en temps on regarde. Le gamin du couple d'anglais est impossible.  Il jette des épluchures d'orange puis les quartiers d'orange à l'eau. De même avec une banane, des gâteaux, dont heureusement il ne jette pas le paquet vide ... et les parents ne voient pas, ou font semblant, trop occupés à discuter. Moi, je suis comateux, les poussées de fièvre m'isolent par fois du monde, je tiens une forme ... lamentable !

Quelques rencontres particulières pendant la traversée :

 

 

 

Une barque en roseaux, une tankwa,
comme sur le lac Titicaca ou sur l'île de Pâques

 

Ils vont à l'office dans un monastère que nous ne visiterons pas.
Surchargé le bateau ? Dieu est avec eux ! 

 

Enfin, après deux heures et demie de bateau, nous arrivons au but : 


L'entrée du monastère

 

 

Le bateau accoste, et nous entrons sous cette porte qui ferme l'accès du monastère.

 

 

Deuxième porte

 

Nous passons donc le première puis la deuxième porte et arrivons au monastère. Les moines arrivent (de vrais moines ?) accompagné d'un vieux mec armé d'une carabine, en bandoulière

Ils nous rassemblent et nous expliquent en anglais bien sûr qu'il faut payer. 50 birrhs par personne. Ca râle un peu dans le groupe, certains ne paient pas. On sort les appareils photos, enfin, plus ostensiblement, et là on nous demande 30 birrhs de plus pour les photos. La, ça devient du vol organisé. Ca râle ferme ! Le garde prend son fusil à la main, tout aussi ostensiblement. Sont fous dans le coin ? Ils croient quand même pas nous faire peur ?

Certains raquent encore, Marie entre autres, on n'a quand même pas fait deux heures et demie de bateau pour rester dehors ? Moi, je les aurai !

 

 

 

 

 

L'église et la belle croix éthiopienne à son sommet

 

Ah que donc, certains entrent faire des photos dans l'église, moi je baguenaude dans le coin, histoire de fumer une cigarette et de faire quelques photos ... gratos ! Je vous en fais profiter ou vous avez des scrupules ?

Je les mets. Si vous avez des scrupules, allez directement à l'article suivant.

 


 

 

La colonnade autour de l'église

 


 


 

Les restes du monastère

 

 

 

Une des magnifiques peintures : rare, Marie allaite Jésus

 


Une fresque

 

Les photos des peintures, Marie a payé alors, vous pouvez regarder. Dans cette église, tout à l'air à peu près entretenu. Les peintures sont belles, rares sont celles qui sont abîmées. Le bâtiment est en bon état.  Seule ombre au tableau, pour certains : il y a des puces dans les tapis et elles sont voraces. Et comme il a fallu se déchausser avant de rentrer, ceux qui ont des odeurs appétissantes en ont attrapé. Moi pas. C'est comme les poux : jamais eu, bien que mes trois filles en aient ramené de l'école, et pas qu'une fois !

 

 

 

Un cactus arborescent

 



 

Je m'en vais

 

Quand on arrive de Djibouti, marcher dans l'herbe et voir tant de plantes diverses en merveilleuses, ça dépayse complètement. 

On remonte dans le bateau, direction la prochaine île. Des vendeurs essaient de nous fourguer des miniatures de bateau en jonc : ça on connaît, on sait faire. Ils repartent bredouilles. Un pêcheur dans sa barque de taille normale celle-là, me montre sa pêche : trois poissons qu'il a étêtés et vidés et qu'il laisse tremper dans l'eau qui filtre à travers les joncs. S'il n'a pris que ça ce matin il n'est pas près de grossir !

Fini pour aujourd'hui.

 

Et comme je rédige cet article le 25/12, alors, Joyeux Noël ! Et au prochain article, j'espère après demain, toujours en bateau !



25/12/2010
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