IMPRESSIONS

Lalibela

De kilomètre en kilomètre, de village en village, d'heure en heure le temps passe et la distance s'amenuise. Nous grimpons, les lacets s'enchainent, 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tiens, des gens !

 

 

De plus en plus de gens !
Et des maisons !

 

 

 

 

De plus en plus de maisons!

 

Si vous suivez la route des yeux, elle arrive à un col et passe dans la vallée suivante. On y est, c'est Lalibella, à plus de 2 600 mètres. Oxygène rare garanti ! Le soleil est omni présent. On descend du bus au premier carrefour , 100 mètres après le col. Tout le monde descend et le chauffeur et sas acolytes déchargent les bagages. Comme ces derniers jours, je rend le mien sur le dos et me retire, fatigué et attends. Les filles discutent avec les frenchies qui partent dans un sens, elles dans l'autre . Je suis. Trois minutes à pieds, et on arrive à une entrée : "Seven Olives Hôtel" ! C'est là ! On entre, on suit un chemin entre des très grands arbres. Je ne sais comment est l'hôtel, mais le cadre est superbe, à peu près entretenu, espoir !

La réception, là aussi, surprise agréable. Ce n'est pas l'Europe, mais on a vu pire. Les filles (Julie et Marie) vont voir les chambres, moi je m'affale sur le sol, appuyé sur le sac, les yeux vers le ciel où planent de grands rapaces. Malaise. Je ne me sens pas très bien mais ces vautours ne sont pas là pour moi. Pas encore. La fatigue aidant, je somnole, répondant mécaniquement à Maline, mais je ne souhaite qu'une chose, dormir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le couloir dans lequel donne la porte de notre chambre (Julie)

 

 

 

Julie et Marie reviennent pas enthousiastes. Si je comprends bien, on essaie pour une nuit, et on verra demain. Les filles sont dans un "pavillon", nous dans un autre. Séparation , je me traîne vers la chambre. Brrrr ! Pas joyeuse, très sombre ! Sac sur un fauteuil, direction la salle de bain ! Pire que la chambre. Ils n'ont pas de plombiers ni d'électriciens en Ethiopie ? Ca fuit, les fils pendent, les tuyaux et les branchements sont plus qu'apparents. Il faut allumer le ballon pour avoir de l'eau chaude et ne pas oublier de mettre les tongs si on ne veur pas avoir les chaussettes trempées. Enfin ! Ca ira, repas, et on verra après.

On retrouve Maline et Julie au restau de l'hôtel et là c'est carrément pas mal :

 

 

La salle à manger est un bâtiment circulaire à elle toute seule

 

 

 

Le plafond entièrement plein est une merveille

 

 


 

La terrasse devant la salle à manger.

La galerie derrière : la 3ème porte, c'est notre chambre.

Ca paraît mignon, comme ça, non ?

 

Enfin, je dis qu'on va manger ... je n'en sais plus rien. Tout se mélange dans ma mémoire : sous l'effet de la bronchite, de la fièvre, de mes pathologies (non, je ne vous dirai pas, je vous ferais pleurer, ce n'est pas le but) du manque d'oxygène, je suis plutôt zombie. Je me demande si on ne s'est pas plutôt retrouvés sur la terrasse pour boire un jus de fruit dont le souvenir me ramène une impression de plaisir. Ca doit être ça, je vous l'illustre ?

 

 

 

Vous voulez savoir ce que je lis ?

Millénium.

Bon ce n'est pas la bonne photo car je regardais vers la vallée.

Ca vous donne quand même une idée, non ?

 

 

Voilà la vue sur la vallée.

 

 

Je ne vous raconterai pas grand chose sur notre séjour à Lalibella. Je suis sorti deux fois de l'hôtel, un fois seul pour acheter des cigarettes, une fois avec Marie pour faire une ballade qui a tourné court : Marie veut acheter des nappes éthiopiennes pour nos filles et Mamy Oster, entre autres. Mais nous sommes vite abordés par des jeunes qui nous racontent toute une histoire d'études de français interrompues par manque de livres et qui nous en demandent, mais bien sûr, nous n'en avons pas avec nous quand nous voyageons. Aors de l'argent pour en acheter ? Au mois ils ont été inventifs pour nous tapper, mais Marie est excédée, nous rentrons. Tiens, d'ailleurs, études interrompues, mais ils ne parlaient qu'anglais, ils les avaient au moins commencées, ces études ?
Malaine et Julie changent d'hôtel. Elles visitent quelques chambres ...

 



Voici une salle de bains ...



Et Maline dans la chambre.

Par chance, on ne voit pas ses yeux, y'a que Marie Laforêt et c'est pas sûr, qui en ait de plus beau !
(photos de Julie)

 

J'ai bien aimé l'achat de cigarettes. Evidemment tout est en amharic que je ne lis, ni ne comprends, ni ne parle, pas comme Benji qui n'est pas avec nous, c'est un pote parti de Djibouti qui a toujours impressionné les éthiopiens (es?) par sa couleur de cheveux (il est blond) et par sa connaissance de l'amharic, donc tout est écrit dans une langue que je ne connais pas avec une écriture dans laquelle on ne peut même pas chercher d'indice, et ceux que je peux comprendre parlent anglais et je ne suis pas lucide, mais bon. Je suis la route par laquelle nous sommes arrvés en bus et j'avance en regardant les boutiques, personne ne vient me casser les pieds pourtant il est tellement évident que je suis un touriste. Merci à eux. Je peux regarder tranquillement ce qu'il y a dedans, ce qu'on y vent, les boutiquiers et boutiquières aussi. Enfin, boutiques, c'est plutôt comme à Djibouti, pas comme rue Crébillon à Nantes ou avenue Montaigne à Paris hein ?

Lorsque je commencerai à rédiger la partie "arrivée à Djibouti", je vous en collerai quelques unes, que vous compreniez. 

Je trouve enfin une boutique qui contient des trucs qui ressemblent à des cartouches de cigarettes. On discute, j'achète trois paquets encore moins cher qu'à Djib, avec le cours du birh et retour tranquille vers l'hôtel. Ces 20 minutes de solitude et de lucidité me paraissent maintenant un moment merveilleux. Ce n'est pas que vous me pesiez, les filles, hein ? Quoique Julie ... mais comme ellle va lire tout ça, et que nos rapports ne peuvent pas s'envisager autrement qu'avec des mêchancetés... Julie, élargis ta fouchette! 

Donc je rentre à l'hôtel. Quoi après ? 

Je crois avoir dit à ma chère et néammoins tendre que peut-être il faudrait rentrer le plus tôt possible, ce qu'elle attendait avec patience sans trop insister, elle connaît bien mon sâle caractère, et et sait que si elle avait insisté, je me serais entêté. Quand on vit depuis longtemps avec un âne, on sait le faire marcher ...

Marie donc et les filles ont trouvé une agence de voyage, billets d'avion modifiés, trouver un bus pour rentrer sur Addis, les filles ont changé d'hôtel, problème de bruit, de manque d'eau chaude ou d'eau tout court ? Marie est dévorée par les puces dans le même lit que moi qui n'ai pas une trace de piqure et ne sens rien, elle passe ses nuits dans la salle de bains à lire, moi je m'endors assis, sinon je n'ai pas assez d'oxygène, j'étouffe.

Maline, ma collègue préférée avec Maha (ça ne côute rien de le dire même si ça n'a rien à voir ici, et d'ailleurs je n'oublie pas Rima, si jamais elle tombe sur ce blog, elle va être jalouse à tort !). Jalousie, ça rimemait presque avec Julie ? Marie, Rima, Maha, les trois égéries de l'ex-Scac, amusant cette coincidence de syllabes, Marimaha. Toutes pour une.

Je remplis, je remplis, je suis loin de Lalibella ...

Maline, donc, et l'autre dont le prénom commence par un J, je ne me souviens plus, foutue fièvre! vont visiter les églises, deux fois, elles rentrent enchantées et vannées, ce qui ne me paraît pas incompatible, si?

Donc Marie, avec l'aide des filles, s'occupe de mon rappatriement.

Puis elles se renseignent pour leur retour sur Djibouti, un jour plus tard que ce que Marie a réussi à mettre en place pour moi. Pas de place dans les avions (y a une piste à Lalibella? Je ne vois pas où!) elle construisent immédiatement un plan B (Maline, B, pas Z), et rentreront avec nous en bus, elles resteront juste un jour de plus à visiter Addis et acheter des souvenirs.

Quoi vous raconter de Lalibella ? Je n'ai rien vu en dehors de l'hôtel. J'ai de bons souvenirs du restaurant, du petit déjeuner, de la terrasse ... Tiens, une anecdote à propos de la terrasse qui est plus que ça : un soir, après le repas, je m'assieds sur un banc près d'un feu qui sert pour les viandes grillées au barbecue. A côté de moi un jeune couple qui tient un magasin de souvenirs dans l'hôtel (remontez jusqu'à la photo où je lis, vous voyez derrière moi des portes brunes fermées, avec des peintures : c'est l'armoire dans laquelle se trouvent les souvenirs). Nous les avons déjà remarqués et eux aussi, je pense car le garçon engage très vite la conversation (in english, please, mais je vais traduire pour les mal entendants). Ca commence banalement, vous êtes de quel pays, vous voyagez, vous venez d'où, vous y faites quoi ... Mais je crois qu'il sait d'où nous venons, ce qui n'est pas très difficile car d'autres nous l'ont déjà demandé. Et il poursuit : c'est bien Djibouti, la vie est plus facile, les gens ont de l'argent, on y vit mieux qu'ici. Evidemment, je le détrompe. Les éthiopiens et éthiopiennes que je connais sont sans papiers souvent, font les travaux que les djiboutiens ne veulent pas (femme de ménage,  gardien de maison, serveuse de bar, ...) et sont très mal payés voire exploités dans la majorité des cas, et se font licencier pour la moindre raison.

Sa soeur me dit-il a l'intention de migrer vers Djibouti pour y trouver un travail. A-t-elle un visa ? Non. Que veut-elle faire ? Elle verra en arrivant. Je lui répète qu'il n'y a pas vraiment de travail pour les immigrés et que la plupart des filles finissent comme serveuses dans les bars de la rue d'Ethiopie (hasard qu'elles finissent dans une rue portant le nom de leur pays ?), dans un premier temps. Et ensuite, me demande-t-il, elles font quoi ? Je suis un peu gêné pour lui répondre, mais il poursuit : prostituées ? Je confirme.  A ce que je crois savoir, les filles des bars sont payées environ 20 000 Fdj (environ 80 euros) par mois pour des loyers de 40 000 Fdj. Même en se mettant à deux par appartement, le compte n'y est pas. Il faut aussi ma,ger, au moins. Il est vrai qu'elles touchent un pourcentage sur les boissons qu'elles font consommer aux clients, avec tout le charme qu'elles peuvent et doivent déployer, mais ça ne doit toujours pas suffire. Alors ... Nombre de serveuses commencent par un client occasionnellement, en fin de mois. Puis on les revoit, sans l'uniforme habituel, dans les boîtes. Elles ont franci le pas. Ne pas oublier qu'elles envoient de l'argent dans leur famille restée en Ethiopie. La réussite c'est de se faire épouser par un français ou un américain, se faire faire un enfant est une solution pour essayer de fidéliser un client, mais combien de filles en ont déjà un et sont toujours célibataires ?

Le type semble se poser des questions, sa compagne reste muette. Imagine-t-il l'avenir de sa soeur ?

Ce qui est frappant c'est que l'impression générale que j'ai eue dans ce pays. Un retard incroyable, certes, mais une impression de bonheur tranquille, dans tous les villages il semble y avoir l'électricité, la couverture téléphonique est meilleure qu'à Djibouti alors que le pays est quelques fois plus grand, le réseau routier immense est plutôt pas mal entretenu alors qu'ici il y a deux routes nationales ... donc une apparence de prospérité limitée mais vraie. Je sais pour avoir lu Raymond Depardon et Jean-Claude Guillebaud (La porte des larmes, Points) que c'était mieux avant, que contrairement à la majorité des pays développés  plus on avance dans le temps, plus les distances rallongent avec la décrépitude des routes, mais j'avais cette impression que ça allait mieux. Mais que Djibouti passe pour un Eldorado ???

J'ai d'autres interrogations, mais ce sera pour le dernier article, que vous pourrez sauter, il n'y aura pas de photos.

De Lalibella, donc, je ne vois que l'Hôtel Seven Olives. Dommage que les salles de bain soient dans cet état, car la chambre n'est  pas trop désagréable, un peu sombre peut-être, et qu'il y ait desz bestioles dans le lit. Le cadre est beau, les différents bâtiments assez harmonieux, la terrasse plaisante et le personnel, même si pas très efficace, sympathique. 

 

 

La vue

 

 


 

Le perchoir à oiseaux.

Malheureusement, des ouvriers agrandissent la terrasse,

alors nous n'avons que peu de photos

 

 

 

Pigeon et corbeaux

 

 

 

Un calao

 

 

 

Des corbeaux et ... ?

 


 

Et les ouvriers qui les dérangent,

et nous en même temps car ils bossent très tôt, au lever du soleil, vers 6 heures

Et une des serveuses

 

 

Une autre direction du regard, depuis la terrasse

 

 

Et moi et moi et moi

Jus de fruits pressés

 

J'ai oublié : Julie, notre très charmante GO, qu'elle soit louée (elle n'a pas aimé que j'oublie son prénom, un peu plus haut, alors il faut que je rame pour rentrer dans ses bonnes graces, d'autant que j'aurai peut-être besoin qu'elle m'héberge dans quelques semaines ...) et sans laquelle rien n'aurait été possible, et l'irremplaçable Maline (non, je n'ai rien à me faire pardonner ni à lui demander !) nous ont quitté. Elle sont parties dans un autre hôtel. Elles ont visité d'autres adresses et ont trouvé une chambre ou, au moins elles ont de l'eau. 

Nous sommes aussi allés manger dans un restau (n'oubliez toujours pas que nous sommes en Ethiopie, replacez dans le contexte !) dans la rue en face de la sortie de l'hôtel (même rappel, hein ? N'imaginez pas des rues comme à Paris, avec circulation, immeubles de chaque côté, feux rouges, passages pour piétons ... plutôt des maisons (encore, ! n'imaginez pas des pavillons de banlieue, elles seraient plus proches du bidonvillle, même si elles sont en dur) et un passage large non goudronné et poussiéreux entre elles. Comme c'est droit et qu'on passe entre plusieurs maisons, ça mérite le nom de rue) Nous sommes un peu regardé comme des bêtes curieuses, mais très rapidement et on nous oublie. Tout le monde mange du wat avec de l'injera (እንጀራ), le plat traditionnel inévitable et irremplaçable, plus ou moins garni selon la richesse, au mieux avec lentilles, épinards, pommes de terre, oeufs, viandes sauces, ... c'est bon, mais immangeable pour moi, tellement c'est épicé), coriandre, cannelle, berbéré (piment rouge), gingembre, cardamone, clous de girofle, ail, oignon, ...


 

Vous comprenez mieux ?

 

Venez à Djibouti, je vous emmenrai à l'Etoile Kokeb (les éthiopiens se fichent de moi, ça se prononce kokob, et c'est un pléonasme, il paraît que kokeb signifie étoile). J'aime bien ce restaurant (là, un vrai avec en plus la préparation du café comme si vous y étiez et des saynètes dansées traditionnelles  accompagnées de musique de là bas. J'aime cette ambiance, surtout lorsqu'il n'y a pas une bande de ... en train de fêter un anniversaire ou je ne sais pas quoi d'autres et qui couvrent par leurs beuglements la musique. J'ai déjà vu ! Sinon, parfait ! (Publicité gratuite pour l'Etoie Kokeb, s'ils veulent me joindre par les commentaires, qu'ils n'hésitent pas à m'offrir un repas ! Et si d'autres restau à Djib veulent faire la même chose, qu'ils n'hésitent pas non plus, je ferai un petit article si je suis satisfait).

Enfin, dernier paragraphe de cet article : j'ai oublié de raconter une sortie dans un restau de Lalibella. Sorti du Seven Olives, vous traversez la route principale qui vient de ??? et par laquelle nous sommes arrivés, et vous vous enfoncez dans le quartier en descendant le chemin entre les maisons (attention, maisons au sens lalibellien ou djiboutien, hein, n'imaginez pas des petites villas proprettes avec jardin et pelouse ou des bâtiments à plusieurs étages). On arrive à un bâtiment sans vraiment de charme, rectangulaire, on descend deux marches, une salle assez claire, la télé dans le fond, des banquettes autour quelques tables, quelques pub pour coca, on s'installe. Petit moment pas très agréable : on se fait observer, mais ça ne dure pas. Soit ils on l'habitudes des touristes, soit ils sont tolérants, ou ils s'en moquent. En tout cas, on est tranquilles. Marie commande des tibs, les trois autres des pizzas, je crois, c'est correct, Marie se régale. Beaucoup de clients viennent, et comme d'habitude et partout en Ethiopie (mais aussi à Djibouti et j'imagine en Somalie voire en Erithrée (je vais aller vérifier tout de suite dès que j'ai mis ça en ligne) commandent de l'injera. C'est vraiment le plat quotidien, et j'ai un copain djiboutien, mélange d'Afar et de Somali, qui était en stage aux USA et dont la première remarque quant je l'ai vu auretour a été ; j'ai trouvé un restaurant éthiopien, à New York, à côté du lieu où se passait le stage, et j'ai mangé de l'injera tous les jours !

Ca donne une idée de l'importance de ce plat.

D'ailleurs, à la nuit tombée, vers 18 heures, dans le quartier, on entend les bonnes préparer la pâte pour la galette de base. J'en ai regardé faire : accroupies, elle tiennent la bassine entre leurs jambes et mélangent avec leur main. Il y a une certaine musique rythmée dans cette préparation : elles tournent puis battent la pâte. Quand elles la battent, cela fait des claquements, toujours le même nombre, puis elles étirent la préparation avec leurs mains et recommencent, mélange, battage, étirements, parfois elles gouttent au bout du doigt, jusqu'à obtention de la consistance souhaitée, semble-t-il.

Spectacle d'un autre âge : pas de mixeur, de robot, ...

Je vous ai abandonnés alors que nous mangeons dans ce restau. Pas grand chose de plus à en dire. L'ambiance est particulière, un peu feutrée, retenue. Les gens entrent, mangent, discutent à voix basse, c'est agréable, même si le décor ressemble plus à une cantine de troisième classe qu'à un restau pour touristes. Mais on y est bien.

En sortant, panoramique sur le paysage. Je rappelle que nous sommes à 2600 mètres. Nous sommes entourés de hautes montagnes, les plus proches semblent juste à côté, et il faut lever les yeux pour les voir. Elles sont à plus de 3800, si j'en crois Google Earth. Et sont impressionnantes !

Le paysage est somptueux. Lalibela semble être située sur un col, à cheval sur deux vallées, au moins. Les bâtiments sont très dispersés. La villeosselée, s'adapte au relief, des maisons semblent accrochées aux pentes. Faudra revenir en bonne santé et prendre le temps de voir les églises, le marché, les gens. Mais le temps, nous n'en avons pas, nous rentrons demain à Addis. Bagages, préparatifs ... 

 

 

Récompense 1

Encore un oiseau

 

 

Récompense 2

Une maison peinte ?

Une église ? 




Une des fabuleuses églises de Lalibella.
Toutes ces photos sont de Julie

 

De plus près


 

Entièrement taillée dans la masse. A Saint Emilion on dit monolithique ? 

 

Non, ce ne sont pas des musulmans, mais des orthodoxes pieux qui vont prier.

 

Vue de l'intérieur




Lalibella le bas, si je puis dire. Vue depuis l'église


Fin de l'article, dodo et à demain, départ 7H30. J'espère que je vous aurai un peu donné envie de visiter l'Ethiopie : mais ne venez pas trop nombreux. Il y a encore des endroits authentiques.



25/03/2011
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