IMPRESSIONS

Itende Taitu Hôtel

Bon, encore un taxi. Voiture plus neuve (vous ais-je dit de quelle couleur le taxi ? jaune, comme à New York. Mais pas aussi long, une petite japonaise à peu près neuve. Le précédent était plutôt pourave. D'ailleurs Marie n'a pas osé mettre son sac dans le coffre, je n'ai pas compris : trop sale, ne fermant pas ???

On roule dans Addis. Impression déroutante. La pauvreté mais aussi l'agitation, la vie, des sourires, pas ou peu de voiles. Des couleurs, de lafumée, des petits commerces, des rues goudronnées, beaucoup d'autres pas. Des ruelles qui s'enfoncent vers des bidonvilles. Des mendiants aux feux qui tapent aux fenêtres. Le chauffeur essaie de nous présenter sa ville : église orthodoxe Saint Georges, d'autres églises se succédant dans un parc, des avenues à quatre voies. Avec l'abrutissement dû au voyage, des chocs visuels, auditifs, je suis ivre. Le palais du président, le quartier des ambassades et enfin l'hôtel.? Tiens, que font ces filles appuyées sur le mur extérieur, surveillant tout ce qui entre ??? Normal, il faut bien gagner sa vie.

Le taxi nous dépose devant la réception. Deux superbes éthiopiennes nous accueillent, fiches voyageur à remplir, nous payons, un type nous emmène à notre chambre. Oups !

Monacale  ? Oui, ça doit être au moins ça. Un lit, une table de nuit, une télé (on s'en fout) une chaise je crois ou pas ? Marie ouvre les draps et ça semble propre. On prend. La douche, bon, il y a un lavabo, une douche et des toilettes. Aucun décor. Jaune brun, je crois ?

On se lave un peu, on s'habille un peu eu vite on sort.

Nous avons remarqué au dessus de la réception sous une treille, une terrasse.

 

Vite une Saint Georges. Pour ceux qui ne me connaissent plus assez, les Saint Georges, je préviens, ça va tomber. C'est quoi ? Comme une Kro, mais production locale et imbattable côté prix. Un thé pour Marie.

Vous avez reconnu Marie, engoncée dans un truc qu'on utilise jamais à Djibouti.

 

Moment de détente, il fait frais, ça change et on est enfin en Ethiopie, sur une terrasse, au dessus de la ville. On profite ! Rappel de Djibouti, l'Islam existe aussi ici, une fille en nikab mange sous son voile. Comme j'ai envie de voir comment c'est dans le quartier, on sort devant dans la rue et on fait quelques pas dans la nuit qui comme chez nous tombe tôt et rapidement. Pas d'éclairage public et des bars bizarres, des marchands de vêtements de sport et évidemment, dix mètres et on se fait aborder. En anglais bien sûr. T'es américain, t'es GI (moi ? Ah, oui la coupe de cheveux, la hauteur peut-être aussi, mais sûr que c'est pas la largeur d'épaules ou le diamètre des biceps et des cuisses). Tu aimes la musique Ethiopienne ? Oui. Je suis musicien, bon, moi, instit. (Vais pas essayer d'expliquer ce que je fais on y serait encore). Je fais de la musique, je te montre ? Non je ne suis pas là pour ça et je vois Marie qui commence à s'inquiéter. Bon demi-tour, on continue à discuter en rentrant à l'hôtel. Je t'apporte la musique dans ta chambre ? Ben oui tiens, pourquoi pas ! Rêve ! A plus

On rentre dans l'hôtel et Marie a faim. On s'installe donc, la carte bon, ça va, il du choix mais est ce que c'est bon ? Une soupe de légumes, ça peut difficilement être mauvais, des spaghettis bolognaise, bon si mais quant même, faut vouloir. On se lance et très bien. On est repus et c'était plutôt bien. Evidemment nous faisons tache : nous mangeons avec des couverts et surtout pas d'injeerah. Un Ray Charles local jour du piano électrique et des airs locaux. Un peu fort, ça gonfle vite. Une Saint Georges. On traîne ensuite de salon en fauteuil, de Saint Georges en bouteille d'eau. Ah on n'a pas réservé le bus pour demain pour aller à Bahar Dar. Le chef de la réception nous a retenu un taxi qui viendra nous chercher à ... 3H45. Heure Djibouti. Tiens d'ailleurs, que font Maline et Julie, il est 9 heures et toujours rien. Une horloge : je vérifie : elle affiche trois heures. Et elle fonctionne pourtant. J'y comprends rien. 20 minutes plus tard =, il est donc 3h vingt à l'horloge, 9h20 à ma montre, je sors fumer une cigarette, je traîne un peu, je visite la cour et l'arrière cour.

Je rentre et un taxi arrive avec des bras qui s'agitent... Elles sont là. On s'embrasse, tout va bien, bon voyage, ... content, elles sont là. Même parcours chambre voisine, elles nous rejoignent. Faim ? Non. Une tournée avant d'aller au lit. Une Saint Georges, une Castel (c'est sa soeur) une bouteille d'eau. Pour qui ? Faut dire que Maline, c'est mon meilleur copain côté bière aussi. Côté rosé aussi avant qu'elle soit malade mais ça gâche rien.

Débrieffing, brieffing, on va au lit. Les murs monacaux sont tellement épais qu'on discute de chambre à chambre sans élever la voix. Je vérifie : dans la salle de bains  une plaque de contreplaqué sert de séparation. On pourrait sans effort passer d'une chambre à l'autre. Bon, elles ont oublié leur réveil. Faudra que je frappa à la porte demain matin (tout à l'heure). Fric sous le matelas, fringues prêtes, sac presque fermé ... Douche glacée, on éteint on dort immédiatement, enfin moi. Une masse.



22/11/2010
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