IMPRESSIONS

Bahar Dar

Enfin, on entre dans ce qui ressemble à une ville. Des maisons de plusieurs étages, de petits immeubles, beaucoup de gens sur le bord de la route. Quelques arrêts pour laisser descendre un passager, comme c'est arrivé déjà plusieurs fois et avec rapidité, ils avaient intérêt à se dépêcher de récupérer leurs bagages sur le toit. Quoique, il y avait peut-être quelqu'un sur le toit tout le long du voyage ?

On arrive donc dans une agglomération tout pimpante, avec de la circulation, des doubles voies, des fleurs ou arbustes sur le terre-plein central, des femmes habillées à l'européenne, djeans moulants, t-shirts, petites robes, on a changé de pays ! Après le Moyen Age voire plus loin des campagnes, on est en plein 21ème. Des pubs, des boutiques (attention, boutiques, ça ne veut pas dire des boutiques comme rue Crébillon de Nantes, hein, faut pas exagérer !).

On arrive à la gare routière. Goudron, il fait chaud, des bus, des gens, le chauffeur manœuvre, on se gare. Tiens, je n'ai pas raconté. Pour ne pas laisser la possibilité de passagers clandestins, le "steward" a ramassé les tickets de bus. Nous voulions les garder comme souvenirs, mais bon. Arrivé auprès du papa qui a voyagé sur un tabouret dans l'allée, celui-ci a demandé un rabais, vu les conditions. le non a été catégorique et le premier n'a pas insisté. Pourtant il y avait des raisons !!

Bon, on laisse tout le monde descendre, on récupère les sacs, on descend, et la fatique aidant à la mauvaise humeur, j'envoie péter tous ceux qui me proposent leur aide pour porter mon sac, pour trouver un hôtel, pour ... ils ont toujours une proposition à faire pour t'aider, et pour te tirer des sous, bien sûr.

Taxi ? On finit par discuter avec un mec qui propose deux touks touks (orthographe ?) pour nous emmener à l'hôtel. Il faut discuter du prix, bien évidemment.

 

 

 

On se croirait en Italie. Des touks touks partout. Et ils font la course. Faut dire, à 40 à l'heure ...

Réception, on visite les chambres (Marie et Julie) elles reviennent. Ça va, on prend. On paie, on investit. Bon c'est pas désagréable (voir l'album de photos). Pour trois jours, on s'habituera. D'ailleurs, c'est plutôt dans la bonne norme djiboutienne, avec des fils qui pendent,du chatterton, des fuites d'eau, la douche chaude qui est froide, la peinture, on n'en parle pas, la propreté, faut pas être regardant, mais le linge est propre et le lavabo et la douche aussi.

Il vaut mieux oublier nos standards, faut dire qu'à 25 euros maximum la chambre ...

Bon, on se nettoie, on se change, et on se retrouve sous la pailotte, avec vue sur le lac. Saint Georges !

Notre GO Julie nous expose son programme pour les jours suivants : demain matin visite des chutes du Nil bleu, après midi libre, après demain visites des églises orthodoxes sur les îles en bateau. Après demain départ sur Lalibela sur une journée.

Programme adopté à l'unanimité. Saint Georges. L'une va sur Internet, l'autre traîne nous on réintègre la chambre, je bouquine sur la terrasse (un Connelly) et Marie se pique un petit roupillon.

On se retrouve à la réception pour commander les bus et retenir nos excursions. On repart sous la pailotte pour le repas du soir.

 

 

Dodo. A demain 7 heures trente pour le petit déjeuner.



27/11/2010
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